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EDC de Night

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Résonnance pourpre

Des notes raisonnent en rythme dans ma tête. ♪♫♪♫♪♫ Une résonance qui a perdu tout son sens depuis des années.
Un goût de fer m’interpelle, une odeur m’envahit, me retourne l’estomac ou ce qu’il en reste. Cela est suivis d'une sensation étrange, ce goût âpre et subjuguant. Du sang…, le mien… encore, entre une si courte période. Le sol de mon paradis en sera donc marqué inlassablement.
Je savais que ça allait être mon tour … Je m'étais préparée mentalement, la mort ne m’effraie plus, faisant partie intégrante de ma vie, que cela soit du passée, du présent ou du futur. Elle restera mon éternel amie et m'accompagnera fidèlement.
Qui ? Qui s’amuse donc ? Me détruire, nous détruire, détruire ce que j’ai bâti durant des années à la sueur de mon front, au fil d’insomnies, de luttes incessantes, alors que certains ont juste à claquer des doigts pour tout avoir.
Injustice, tromperie, corruption, violence, quel monde immonde.
Me voir baisser les bras, me voir disparaitre comme ceux qui m’entourent. Est-ce donc ce que ce monde désire si profondément ?
Je me défends pour l’honneur, si on peut appeler cela se défendre, mais je sais d’avance que seule, je mourrai. Un tir, une lame, une lente agonie, ma carotide explose. Tant d’hémoglobine gicle hors de mon corps et fait de mon bar bleuté, un bar immaculé de rouge.
Est-ce donc là, la couleur qui me convient en fin de compte le mieux ?
Certains ont vraiment rien à foutre et aiment gaspiller leur pognon de manière misérable, des contrats…
A demi vivante, je ne suis qu’une ombre à présent, un spectre remplit de rancœur, de souffrance, de peine, de désespoir. Je ne suis plus celle que j’étais, je suis devenue faible, chancelante, je n’avance plus et ne me tiens plus debout fièrement comme avant. J’ai ce sentiment en moi, après tant de trahisons, de désillusions et d’abandons.
Je leur en veux, je les maudis, oui, je les hais, plus que ceux qui font couler mon sang en cet instant. Je maudis tout ceux qui m'ont laissé et abandonné du plus profond de mon être.
J’ai espéré, j’ai lutté, je me suis acharnée en vain. J’ai cru en quelque chose, j’ai eu l’espoir.
L’espoir de vivre, de construire une famille, un rêve, des choses à plusieurs.
Toutes les promesses que j’ai faites devrais-je les laisser véritablement tomber ? Vous avez cru en moi, vous qui êtes encore là, mais je suis brisée et tellement lasse.
Et maintenant ? J’ai le sentiment de n’avoir plus rien, je voudrais que mon passé n’existe pas, ne pas vous avoir connus. Je suis juste seule et perdue dans d’utopiques rêves.
Alors pourquoi ? Pourquoi je ressens cela en moi ? Cette cruelle envie…
L’envie de rire, un instant de démence ? La folie s’emparerait-elle de moi ?
Ou ne m'a t'elle jamais quitté?
Tant de haine ! Mon être n’est-il emplit à présent que de cela ? Cette rage en moi si profondément enfouie ne peut-elle s’exprimer par des mots.
Vous essayez de me déchirer, de me mettre à terre, vous me frappez, m’humiliez, me brisez les membres et me laissez des séquelles mentales.
Vous pensez que c’est drôle ? Pourquoi essayez-vous de vous moquer, de moi ainsi ?
J’espère que vous prenez votre pieds, sales fumistes.
Mais putain qu’est-ce que vous croyez que ça me fait, de cuver ? De voir mon sang s' étaler en lac carmin sur le sol ? Une marre pourpre, coagulante, douce au touché à même le sol, quel spectacle euphorique. La douleur physique, ça fait tellement longtemps que je ne la ressens plus. De la pitié ? C’est quoi ça ?
Allez y prenez votre pieds tant que vous le pouvez, mais la seule chose que vous réussissez à faire, c’est de réveiller ma rage. Vous me faîtes tout simplement fantasmer et sourire. Car j’estime être au- dessus de vous.
Plus forte, plus démente que vous qui avez recours à ce genre de bas complots. Une, deux morts? me faire baisser les bras après tout ce que j'ai enduré avec tant de ténacité?
Apprendre à sourire, apprendre à souffrir, apprendre à être soi-même et l’assumer.
Votre unique réussite, c’est d’avoir remonté d’antiques souvenirs de ce que, je suis vraiment.
Je fais ce que je veux, jusqu’à ce que je ne le veuille plus. Si j’ai un rêve je le réalise.
Rien n’est terminé, il me suffit de me relever une fois de plus et d’affronter ce monde aux relents de pourriture.
Je suis ce que tu ne peux contrôler en ce bas monde. Car je suis libre, indépendante, têtue et fière.
Au-delà de la douleur de la souffrance, des difficultés il y a toujours un moyen de percer, de réussir.
Je ferme mes yeux et peux le sentir, mon âme qui se libère de ses chaînes et s’emballe prête à déchirer les murs et cloisons qui l’emprisonnent.
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On lis pas les pensées et bla et bla...

◊ Commentaires

  • Flÿnn (538☆) Le 20 Mai 2017
    J'ai bien aimé l'article qui me fait étrangement pensé à ce que vit mon pion, de l'autre côté.
  • Yzad (38☆) Le 26 Juin 2019
    Ceci explique cela... Très joliment écrit.